... dit robe.
De mariée évidemment.
Même si mon mariage ne se déroulera qu'à l'office d'état civil, je comptais bien me changer en fausse princesse ! Oui, fausse princesse, parce que les meringues et les paillettes, j'aime pas !
C'est donc seule, vraiment toute seule, que j'ai poussé la porte d'une boutique de robes de mariées réputée dans ma région.
Pourquoi seule ? Parce que finalement, c'est MA robe, MA décision et les autres peuvent toujours aller se faire f***** si ils ne sont pas contents de MON choix. Je ne voyais pas non plus la nécessité de débarquer à 20 dans ce magasin, où forcément les bonnes âmes qui m'auraient accompagnées, m'auraient littéralement saoulées de conseils et au final, je n'aurais pas pu choisir ma robe selon mes critères.
Donc, oui, toute seule.
Boutique agréable, vendeuse serviable et aimable, pas trop collante. Pile comme il faut.
Petit rappel... j'ai été essayé ma robe début mars. Donc, bien emmitouflée dans mon blouson/écharpe, jeans et grosses chaussures pour affronter le froid dehors - même si il a fait relativement beau pour la saison. Mes tatouages étaient donc planqués sous environ 3 couches d'épaisseur.
Comme j'étais venue les mains dans les poches, presque en sifflotant, pour masquer une certaine appréhension qui me tenait le bide, une jeune femme ayant apparemment, fait les choses comme il fallait, avait pris rendez-vous et, est logiquement passé devant moi.
En attendant la deuxième vendeuse, et donc mon tour, j'ai eu tout le loisir de l'observer elle et les 3 personnes qui l'accompagnait faire des Oh et des Ah, devant chaque robe essayées.
Enfin mon tour arrive et ayant eu le temps de répérer 2 robes, je passe en cabine où la vendeuse me rejoint - oui, alors, c'est une particularité des magasins de robes de mariées, il ne faut pas être pudique, ou si on l'est, passer outre... parce qu'une fois en string devant le miroir, les fesses et les seins à l'air, c'est trop tard pour faire marche arrière - j'essaie ma robe, empoigne les multiples couches de tissus et sors pour me mirer dans le grand miroir qui se trouve à l'extérieur des cabines.
La demoiselle et ses 3 accompagnantes étaient en train de (piailler) débattre sur des chaussures juste à coté, avec un point de vue fantastique sur mon point d'arrivée.
Un silence se fit.
Ok.... J'ai la robe coincée dans le jupon ? Pire dans mon string ? Les fesses à l'air ? Le bustier qui est descendu ?
Ah ben non. J'ai des tatouages.
Si la vendeuse n'a rien laissé paraître de sa surprise une fois dans la cabine, ces 4 personnes m'ont bien fait sentir qu'elles n'approuvaient guère cette "différence" affichée.
Ben ça promet pour le reste !
La mariée était tatouée
Samedi 29 mars 2014 à 10:39
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